Drogues et «fake news»: le cas d’école du LSD
La rumeur est le plus vieux des médias. Elle accompagne, précède, auréole de peurs et de fantasmes la diffusion des drogues, qui n’ont pas besoin de ça pour effrayer. Perspective historique.
La rumeur est le plus vieux des médias. Elle accompagne, précède, auréole de peurs et de fantasmes la diffusion des drogues, qui n’ont pas besoin de ça pour effrayer. Perspective historique.
Une somme historique et érudite sur la drogue, ses filières et réseaux, ses trafiquants et consommateurs, et sur les politiques d’État visant à la combattre, la canaliser ou l’accompagner; l’Impossible Prohibition est déjà une référence.
C’est l’heure du check out, des transferts vers l’aéroport et du bilan: que rapporte-t-on de la CROI 2019 de Seattle à se mettre dans la blouse blanche?
Mycoplasma genitalium (Mg) est un agent d’infection sexuellement transmissible (IST) émergent chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH), évoluant vers une multirésistance aux antibiotiques, faisant même soulever la notion de bactérie «XDR» (Extensively Drug Resistant), réduisant les possibilités thérapeutiques chez les patients symptomatiques.
Plus de 9 000 morts. Ce seul chiffre donne la mesure du tragique – et provisoire – bilan de la «guerre à la drogue» que le président des Philippines, Rodrigo Duterte, mène depuis son entrée en fonction le 30 juin 2016, en mobilisant une rhétorique toxicophobe et au prétexte de rétablir «la paix et l’ordre» et de protéger l’État philippin d’organisations criminelles. Malgré les critiques qui s’élèvent, aux Philippines et à l’étranger, contre l’Oplan Double Barrel (Opération Double Canon), des atteintes aux droits humains continuent d’être commises à grande échelle.