Le vieillissement des patients infectés par le VIH
Les patients infectés par le VIH vieillissent plus vite. Cet article en détaille les raisons, mais aussi les facteurs sur lesquels il est possible de jouer pour minimiser ce vieillissement.
Les patients infectés par le VIH vieillissent plus vite. Cet article en détaille les raisons, mais aussi les facteurs sur lesquels il est possible de jouer pour minimiser ce vieillissement.
Les terres de ce pays étaient jadis les leurs. Les peuples autochtones du Canada ont vécu la dépossession et l’ethnocide. Les livres d’histoire demeurent encore silencieux sur un si troublant constat, en dépit d’un processus de réconciliation entamé en 2006. La crise des opioïdes qui sévit au pays fauche durement ces communautés et ne fait qu’en rappeler les profondes blessures.
Les résultats de l’étude ANRS réalisée auprès d’hommes gays montre qu’en intention de traiter, le pourcentage de réduction du risque relatif est de 86%, soit le plus élevé jamais observé dans un essais de prophylaxie pré-exposition (Prep). Tout semble indiquer que cette prévention, lorsqu’elle est prescrite et bien prise dans les conditions d’un essai de ce type, avec l’accompagnement important que l’on sait, donne des niveaux de protection chez les personnes observantes proche de 100%.
«Prévention comportementale du VIH: est-ce que ça fonctionne, est-ce qu’on en a besoin et est-ce qu’on en veut?» Le titre de la conférence donnée par le professeur John de Wit1Directeur du National Centre in HIV Social Research et professeur à l’Université de New South Wales (Sydney, Australie) au Kremlin-Bicêtre le 24 septembre 2010 peut sembler provocateur, mais soulève d’importantes questions alors que l’on s’interroge sur «l’échec de la prévention», en particulier dans les populations les plus touchées et alors que la prévention biomédicale, avec le Treatment as Prevention (TasP), suscite tant d’enthousiasme.
À Bruxelles, l’association de lutte contre le VIH Ex Æquo a élargi son offre de services à la communauté pour mieux gérer la question du chemsex. Au-delà de la prise en charge des usagers, elle pilote le Réseau chemsex Bruxelles et forme les professionnels de santé à l’approche du phénomène. Aujourd’hui, l’association, tout en gardant une approche communautaire, envisage de créer une maison médicale. Swaps a rencontré Stephen Barris, le coordinateur, et Arturo Mazzeo, le chargé de projets santé mentale et chemsex, sous les hauts plafonds des Grands Carmes.