Actualités — La revue de presse du 03/06/09

Vih.org fait le tour de l’actualité du VIH/sida des derniers jours: du traitement au financement de la lutte contre le sida, en passant par la criminalisation de la transmission.

Traitement

Graisses – Selon une toute petite étude publiée sur AIDS, passer de Kaletra (lopinavir/ritonavir) à Reyataz (atazanavir) boosté au Norvir (ritonavir) améliore le métabolisme des sucres et des graisses, tout en dimimuant la graisse abdominale, des personnes traités souffrant de lipodystrophies.

Surinfection – Sur PLoS, des chercheurs américains ont identifiés deux cas de surinfection à plus d’une souche de VIH au sein d’un couple gay. Les deux partenaires avaient une charge virale détectable malgré le traitement par anti-rétroviraux

Début – Commencer le traitement ARV avec un taux de CD4 supérieur ou égal à 350 par mm3 ne favorise pas l’apparition de résistances, selon une étude publiée dans JAIDS.

Financement

Californie – Le Santa Maria Time.com affirme qu’Arnold Schwarzenegger veut réduire les dépenses de l’état de Californie de 5 milliards de dollars. Le problème, c’est qu’il parle de couper plusieurs millions de dollars dans le budget de la prévention sida et des services aux personnes atteintes.

UNITAID – L’ex-président Bill Clinton vient d’annoncer que les voyageurs aériens américains auront bientôt la possibilité de donner un peu d’argent à l’achat de chaque billet. UNITAID se propose de financer les traitements dans les pays les plus pauvres grâce au prélèvement de un euro sur le prix des billets d’avions. Les États-Unis ne s’étaient jusqu’à présent pas associés à cette démarche.

Criminalisation

Texas – Un homme de 45 ans vient d’être condamné à 45 ans de prison pour avoir infecté 6 femmes avec le VIH. Plus d’informations (en anglais).

Vivre avec le VIH

ReinDans la revue AIDS, une étude américaine montre qu’une charge virale élevée était associé à une détérioration de la fonction rénale.

HPV – Un quart des femmes qui vivent aux États-Unis avec le VIH ne bénéficie pas d’un suivi annuel pour dépister le cancer du col de l’utérus, auquel elles sont pourtant plus exposées. A lire dans JAIDS.