Rappels sur les cibles des traitements de l’infection par le VIH

L’entrée du virus dans l’organisme se fait généralement par la pénétration de muqueuses où il sera pris en charge par des cellules dendritiques qui le transporteront vers les organes lymphoïdes. Il y infectera en priorité des lymphocytes CD4+ activés. La réplication active des virus dans ces cellules conduira ensuite à l’apparition d’une virémie puis à la dissémination du virus dans divers sites de l’organisme. 

Hépatite C, traitements actuels et futurs

L’infection par le virus de l’hépatite C (VHC) touche 3% de la population mondiale. La mortalité directement liée au VHC est estimée à environ 250000 à 350000 personnes par an. La prévention des complications de l’hépatite chronique C (HCC) repose sur le traitement antiviral, soit par la combinaison interféron pégylé alpha (PEG-IFN) et ribavirine (RBV), soit par la trithérapie, PEG-IFN, RBV et l’un des deux inhibiteurs de la protéase de première génération du VHC, télaprévir (TVR) ou bocéprévir (BOC).

Nouvelles molécules, nouvelles stratégies

Difficile, après le symposium préliminaire à la conférence consacré à «cure», de distinguer le futur possible des réalités scientifiques d’aujourd’hui. A ce titre, les résultats de l’utilisation du Vorinostat chez les Rhésus Macaques ont été largement commentés. La conclusion qui s’en dégage est que ce n’est pas cette molécule qui devrait constituer le fond baptismal de l’éradication, mais que l’on va vers la nécessité d’une combinaison de concepts et d’approches pour pouvoir purger efficacement les réservoirs. Reste le point à faire sur les résistances et les spectaculaires données de la cohorte ANRS Visconti.