Migrants d’Afrique Subsaharienne et vih : plus d’un tiers des infections ont lieu après l’arrivée en france

Une part importante (entre 35 % et 49 %) de migrants d’Afrique subsaharienne séropositifs pour le VIH et résidant en Ile-de-France ont été infectés après leur arrivée en France. Tel est le résultat principal de l’étude ANRS PARCOURS, coordonnée par Annabel Desgrées du Loû (Institut de recherche pour le développement/IRD) et financée par l’ANRS (France REcherche Nord&sud Sida-hiv Hépatites). Ces résultats ont fait l’objet de publications dans les revues Eurosurveillance et AIDS, et viennent de paraître dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du 1er décembre.

PrEP : Ce que nous ont appris les essais

En France, en 2014, environ 6600 personnes ont découvert leur séropositivité pour le VIH (InVs 2015). Malgré les progrès considérables réalisés dans le traitement des personnes vivant avec le VIH, ce nombre de nouvelles découvertes de séropositivité en France est stable depuis 2007. Et démontre les limites des stratégies de prévention actuelles, justifiant une nouvelle approche de la prévention de cette infection.

Quels impacts sociaux et comportementaux à l’initiation précoce du traitement ARV en Afrique ? L’étude Temprano Social

L’effet préventif du traitement antirétroviral (ARV) sur la transmission sexuelle du VIH a suscité un espoir sans précédent dans la lutte contre l’épidémie, particulièrement en Afrique subsaharienne. Des résultats récents ont également documenté des bénéfices individuels importants à une initiation très précoce du traitement. En conséquence, les recommandations internationales viennent d’être révisées en vue d’une initiation des ARV pour toutes les personnes séropositives, indépendamment du niveau de CD4.