Malformations à la naissance et exposition aux antirétroviraux

En France, comme dans d’autres pays industrialisés, l’utilisation des traitements antirétroviraux dans un protocole de prévention de la transmission mère-enfant a permis une décroissance spectaculaire de celle-ci, d’un taux d’environ 20% à moins de 1%. Mais les effets de l’exposition du foetus aux antirétroviraux maternels sont encore peu étudiés.

Comprendre l’immunité innée maternelle pour réduire la transmission du VIH-1 au niveau des muqueuses

Comprendre les mécanismes de l’immunité innée permettant de réduire la transmission du VIH-1 au niveau des muqueuses tel est l’objectif des études menées par l’équipe du Dr Elisabeth Menu de l’Unité de Régulation des Infections Rétrovirales, laboratoire dirigé par le Pr Françoise Barré-Sinoussi, à l’Institut Pasteur. Ces études soutenues par l’ANRS (France REcherche Nord&Sud Sida-hiv Hépatites) montrent, pour la première fois, que des récepteurs de l’immunité innée impliqués dans la reconnaissance du VIH-1, ainsi qu’une protéine du système immunitaire, l’Interféron gamma (IFN) et le facteur cellulaire de restriction, SAMHD1, jouent un rôle dans le contrôle de l’infection par le VIH-1 au niveau de la muqueuse utérine chez la femme enceinte. Ces résultats font l’objet de deux présentations à l’occasion de la Conférence HIV Research for Prevention (HIVR4P) qui se déroule du 28 au 31 octobre 2014 au Cap en Afrique du Sud..

Sud: De nouvelles molécules pour protéger l’allaitement

Après la grossesse et l’accouchement, l’allaitement est le 3e défi de la prévention de la transmission mère-enfant (PTME). Pour que la mère puisse allaiter naturellement sans risquer de transmettre le virus, la femme ou l’enfant doivent bénéficier d’une prophylaxie efficace. Les premiers résultats de l’étude ANRS 12174 Promise-PEP laissent envisager de nouvelles options thérapeutiques.

PTME et Allaitement : Diminuer les risques pour le nouveau-né

En France, le taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant est passé de plus de 25% à moins de 1%, grâce à la prescription systématique d’une multithérapie efficace à la mère pendant la grossesse. Cette réussite ne doit pas empêcher d’évaluer les risques de malformation que le traitement pourrait faire courir à l’enfant, en particulier dans les pays où les patients peuvent bénéficier de plusieurs options thérapeutiques.