Quatre jours, du 1er au 4 avril 2014, ont réuni 247 participants à Vancouver autour des grandes thématiques suivantes: les nouvelles cibles de la prévention et du traitement, les preuves de l’efficacité préventive du traitement anti-rétroviral (ARV), les co-infections, l’engagement au niveaux national et international, le coût des traitements, l’adhésion du patient au traitement, les dimensions du dépistage et les différents tests, la sensibilisation du milieu médical et du public.
Un article de Young et collègues relate une étude de faisabilité de l’utilisation de données issues du réseau social Twitter pour explorer les comportements à risque sexuel et d’utilisation de drogues impliqués dans la transmission du VIH. L’objectif final de l’article est de déterminer si la mesure en temps réel des conversations de Twitter peut faciliter la surveillance de la transmission du VIH.
La sexualité entre femmes a toujours suscité fantasmes masculins, curiosité et humour potache. Perçue comme exempte de pénétration et donc de coït, cette sexualité est devenue une non-sexualité rendant invisible les lesbiennes dans les sphères publique et associative et délégitimant leurs relations affectives et sexuelles. Cette situation a conduit la plupart des femmes homosexuelles à taire leurs sexualités et ne pas prendre soin de leur santé sexuelle.
Près de trente ans après l’émergence de cette maladie, certaines populations hautement touchées par le VIH restent souvent négligées dans notre compréhension de l’épidémie. Ainsi, elles sont également écartées de notre réponse collective aux défis soulevés par le VIH. Ainsi, il y a un manque de surveillance épidémiologique des personnes trans.
La 21ème CROI, Conférence Américaine sur les rétrovirus et infections opportunistes, s’est tenue cette année à Boston. Revue de Web.