Monkeypox: L’épidémie de variole du singe

Depuis fin mai, des cas autochtones de cette maladie, bénigne la plupart du temps, ont été identifiés dans une trentaine de pays non endémiques, en particulier chez des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH). Ces dernières années, cette infection a vu sa portée géographique s’étendre de manière notable, mais n’avait presque jamais été diagnostiquée hors d’Afrique.

Variole du singe : une communication à haut risque

Au sujet de la variole du singe, les autorités françaises n’ont, pour l’instant, pas choisi de communiquer spécifiquement en direction des hommes homos et bisexuels, en partie par crainte de provoquer des réactions homophobes. Pourtant, on observe une surrepésentation des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) en France, comme dans les autres pays européens.

Variole du singe : Premiers cas confirmés en France

Un premier cas d’infection par le virus «Monkeypox», responsable de la variole dite “du singe”, a été confirmé le 19 mai 2022 en Ile-de-France, par Santé publique France. Des cas autochtones de cette maladie rare, fort heureusement bénigne dans l’immense majorité des cas, ont été identifiés dans plusieurs pays occidentaux, et en particulier chez plusieurs hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH).

Le chemsex

Le chemsex recouvre l’ensemble des pratiques relativement nouvelles apparues chez certains hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), mêlant sexe, le plus souvent en groupe, et la consommation de produits psychoactifs de synthèse. De ces pratiques découlent parfois de nouvelles addictions, qui questionnent et déroutent usagers, soignants et associations.