Prise en charge de l’hépatite C en détention

L’arrivée des nouveaux antiviraux d’action directe (NAAD), plus efficaces et plus courts, devrait révolutionner le traitement des personnes incarcérées. Opportunité de traitement pour une population précaire et très souvent désinsérée socialement, la mise en œuvre reste difficile du fait de moyens humains et matériels insuffisants. Mélanie Bouteille-Gaillet de l’établissement pénitentiaire national de Fresnes (EPSNF) fait le point pour Swaps.

Etude FIBRHIVIET-ANRS 12262 : près d’un quart des co-infectés VIH/VHC au Vietnam ont une fibrose sévère ou une cirrhose

En 2014, une étude transversale a été réalisée parmi les PPVIH sous antirétroviraux suivis à la consultation de l’hôpital Viet Tiep de Haiphong. Les patients présentant une sérologie VHC positive, en succès de traitement ARV (CD4 > 200/mm3), ont été inclus dans l’étude. Une évaluation des caractéristiques démographiques, cliniques, virologiques et une élastométrie (Fibroscan®) ont été réalisés.

Hépatite C à Montréal : une explosion inquiétante de VHC chez les HSH ?

L’objectif de cette étude était d’évaluer les changements épidémiologiques du VHC à Montréal. Tous les patients suivis à la clinique médicale l’Actuel (le plus grand centre extra-hospitalier de traitement du VIH et des hépatites à Montréal) ont été inclus dans cette étude rétrospective.  Au total, 1 984 patients infectés par une hépatite virale (A, B, C, D ou E) ont été inclus dans la cohorte HEPVIRAC (dont 84 % – 1 662 infectés par le VHC). 

Hépatite B : identification d’un nouveau facteur de restriction

Le virus de l’hépatite B reste un problème de santé publique majeur en France avec près de 300.000 personnes porteuses chroniques de cette infection. Pouvant rester silencieuse pendant de longues années, cette infection peut provoquer sur le long terme des complications graves telles que la cirrhose et/ou le carcinome hépatocellulaire. A ce jour, les traitements disponibles permettent de contrôler la réplication du virus et non d’éliminer totalement le virus de l’organisme. Une étude soutenue par l’ANRS (France REcherche Nord & sud Sida-hiv Hépatites) et menée par des chercheurs du Centre Médical Universitaire de Genève, du Centre de recherche en cancérologie de Lyon (CRCL, Inserm/CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/Centre Léon Bérard), en collaboration avec le laboratoire Gilead ouvre une nouvelle piste thérapeutique en révélant pour la première fois le rôle du complexe Smc5/6 comme facteur de restriction du virus de l’hépatite B. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue Nature.