L’expérience d’un centre de santé sexuelle parisien

Depuis environ trois ans, les consommations de méphédrone et de ses dérivés sont en pleine expansion. Elles semblent particulièrement importantes dans la communauté homosexuelle masculine où l’on parle de «slam» quand ces produits psychoactifs sont utilisés par voie injectable. L’expérience clinique dans un centre de dépistage et de suivi de patients infectés par le VIH, le 190, en soins de suite infectieux et dans un centre d’addictologie a permis de rencontrer ces usagers et de mesurer la potentielle gravité des conséquences de telles pratiques. Il paraît alors urgent de réfléchir à la prise en charge de ces patients.

Rencontre : «Après 5 ans de sommeil, la RDR liée aux drogues va-t-elle progresser en 2013?»

A l’occasion de la journée mondiale du Sida 2012, la chaire d’addictologie du Cnam (département DISST) organise en partenariat avec Aides et Vih.org/Swaps une rencontre sur la réduction des risques (RDR) liée au drogues le jeudi 29 novembre 2012, de 15h00 à 17h30, au Conservatoire National des Arts et Métiers .

Mieux connaître le slam et les risques associés

La première enquête sur le slam en France a été menée, entre mai et juillet 2012, en utilisant le « Rapid Assessment Process », une méthode ethnographique qui permet, dans un temps court, de réaliser un état des lieux relativement exhaustif de l’objet de recherche. Des entretiens (individuels ou en groupe) ont été menés auprès d’une quinzaine de slameurs et auprès d’informateurs clés (médecins, acteurs associatifs). L’équipe présente ici sa démarche ainsi que les premiers résultats préliminaires.