La LGV progresse en Europe, principalement chez les gays séropositifs

Apparition en République tchèque, doublement des cas notifiés par l’Agence de Santé publique de Barcelone, en Espagne. Deux articles d’Eurosurveillance (Vol. 17, n° 2, 12 janvier 2012) montrent que la lymphogranulomatose vénérienne (LGV) continue à se propager en Europe, plus particulièrement chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) et vivant avec le VIH.

Gays et don de sang: qu’en dit l’épidémiologie ?

En France, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) restent exclus de façon permanente du don du sang en raison de leur risque plus élevé d’être infecté par le VIH, une exclusion que certains estiment discriminatoire et dépassée. Une modélisation récente de l’Institut de veille sanitaire met en lumière un point négligé : l’acceptabilité et le respect des mesures – la « compliance ». Un article Vih.org a relire, à la lumière de la récente déclaration de la ministre de la santé, qui déclare vouloir lever «bientôt» cette interdiction.