A l’occasion de la journée de lutte contre le sida, Santé publique France a présenté des données actualisées sur les infections sexuellement transmissible (IST) en France. On observe une stabilisation du nombre de cas de syphilis, mais le nombre d’infections à gonocoque continue d’augmenter.
Malgré les progrès réalisés ces dernières années, la «fin du sida» se fait attendre. Les chiffres français 2017 du VIH, annoncés par Santé publique France à l’occasion du 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, ne sont pas bons : En 2016, 6003 personnes ont découvert leur séropositivité. Certaines populations, en particulier les hommes gays et bisexuels, restent particulièrement exposées et les diagnostics sont trop tardifs.
Les chiffres français 2017 du VIH, annoncés par Santé publique France, ne sont pas bons: En 2016, 6003 personnes ont découvert leur séropositivité. Les hommes gays et bisexuels représentent 44% de ces personnes et 27% de ces découvertes peuvent être considérées comme tardives.
On a beau triturer les chiffres dans tous le sens, les données actualisées sur l’infection à VIH et les IST en France produites à l’occasion de la journée du 1er décembre par Santé Publique France demeurent une mauvaise nouvelle. Pis encore, plusieurs mauvaises nouvelles auxquelles dont on ne saurait s’habituer, tiennent en une seule: cette apparente stabilité, tant du nombre de découverte de séropositivité (6 000 en 2016 : – 5 % ) que celui du dépistage VIH en France (5.4 millions de tests : + 4 %), a de quoi dérouter si on ne tente pas d’en expliquer les mécanismes.
A la veille de l’IAS 2017, l’Onusida annonce que 19,5 millions de personnes ont désormais accès aux traitements et le taux de mortalité du au sida a été divisé par deux depuis 2005. Des progrès qui ne doivent pas faire oublier le chemin qui reste à parcourir, en particulier en Europe de l’est et en Asie centrale.