Session plénière: Briser les barrières et construire des ponts entre nos réponses vers la santé universelle

La session plénière du jeudi 26 juillet souligne une fois de plus que l’épidémie est loin d’être contenue. Des territoires, des populations entières sont surexposées au VIH, entretenant des micro-épidémies, et le besoin d’engagement est plus fort que jamais. 

Des chiffres tristes et un réel besoin d’innovation en dépistage et prévention diversifiée

On a beau triturer les chiffres dans tous le sens, les données actualisées sur l’infection à VIH et les IST en France produites à l’occasion de la journée du 1er décembre par Santé Publique France demeurent une mauvaise nouvelle. Pis encore, plusieurs mauvaises nouvelles auxquelles dont on ne saurait s’habituer, tiennent en une seule: cette apparente stabilité, tant du nombre de découverte de séropositivité (6 000 en 2016 : – 5 % ) que celui du dépistage VIH en France (5.4 millions de tests : + 4 %), a de quoi dérouter si on ne tente pas d’en expliquer les mécanismes.

Dernières nouvelles de l’épidémie aux USA: le poids des facteurs sociaux

Deux médecins du Center of Disease Control (CDC) d’Atlanta, Sonia Singh (N°30) et Nicole Crepaz (N°31), ont fait le point sur l’épidémiologie actuelle du VIH aux USA chez les plus de 13 ans. Comme dans d’autres pathologies, les données présentées montrent que les fractures sanitaires au sein d’une population sont souvent des fractures sociales.