La conférence mondiale sur le VIH/sida AIDS 2020 s’est ouverte aujourd’hui lundi 6 juillet, et pour la première fois, en ligne exclusivement. Le contexte d’épidémie mondiale de Covid-19 a modifié les plans de l’organisateur, l’International Aids Society, qui a dû annuler les sessions originalement prévues à San Francisco et Oakland. Une sage décision, au vue de l’évolution inquiétante de l’épidémie aux États-Unis ,qui a compté 57000 nouveaux cas en seulement 24 heures vendredi dernier.
Les résultats de l’étude EPIC, en Australie, et de l’étude Prévenir, en France, ont été présentés à Mexico, à l’occasion de l’IAS 2019. Ils confirment l’impact persistant de la Prep sur la réduction du nombre de cas de transmission du VIH, et sa haute efficacité, que ce soit dans sa forme continue ou à la demande.
Du 14 au 17 juillet 2019, une des plus grandes conférences mondiales sur les infections sexuellement transmissibles (IST), «STI & HIV 2019 WORLD CONGRESS», se tenait à Vancouver. Au programme de la conférence intitulée cette année The Evolving Landscape of STI and HIV Elimination («Le paysage changeant des IST et de l’élimination du VIH»), la crainte du développement des résistances aux antibiotiques, les taux de nouvelles infections depuis 2010 et l’impact de la Prep. Le Pr Didier Jayle était le correspondant de Vih.org sur place.
La première session de la conférence (CCS01) commence à l’américaine à 7h du matin, ce qui n’est pas insupportable quand on est encore sous l’effet du jet lag, même pour ceux qui auraient fumé du cannabis la veille dans un des nombreux potshops de Vancouver (voir la photo ci-dessous)… et démarre par des cas cliniques qui nous rappellent que la syphilis n’est pas toujours anodine.