Les plus jeunes face au VIH : nouvelles données épidémiologiques
L’édition du BEH publiée à l’occasion de la Journée mondiale du sida consacre plusieurs articles à des informations et des analyses inédites concernant les jeunes de moins de 25 ans.
L’édition du BEH publiée à l’occasion de la Journée mondiale du sida consacre plusieurs articles à des informations et des analyses inédites concernant les jeunes de moins de 25 ans.
Le 26e congrès de la Société française de lutte contre le sida (SFLS) s’ouvre ce mercredi 26 novembre 2025 à Montpellier, à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre. Entre avancées scientifiques et inquiétudes financières, les acteurs de la prévention tirent la sonnette d’alarme.
La rougeole connaît au Canada une dynamique épidémiologique exceptionnelle, largement inédite depuis l’élimination du virus dans le pays en 1998. Le Rapport hebdomadaire de surveillance de la rougeole et de la rubéole de l’Agence de la santé publique du Canada, couvrant la semaine épidémiologique 45 (2–8 novembre 2025) et mis à jour le 17 novembre, dresse un tableau préoccupant d’une recrudescence majeure commencée en 2024. Les données permettent de mieux comprendre l’évolution de la transmission, les profils des personnes touchées et les dynamiques interprovinciales.
Face à la recrudescence des virus Oropouche (OROV), de la fièvre de la Vallée du Rift (RVFV) et du Dabie bandavirus (DBV), une équipe américaine vient de démontrer qu’un analogue nucléosidique, la 4′-fluorouridine (4′-FlU), est capable de stopper ces infections, y compris à un stade avancé, chez la souris. Publiés en octobre 2025 dans mBio (American Society for Microbiology), les travaux menés par Brian Gowen et Jonna Westover (Utah State University), confirment le potentiel de cet antiviral à large spectre, déjà testé contre le Sars-CoV-2 ou le virus de Lassa.
Une équipe internationale de virologues vient de mener des travaux qui pourraient redéfinir quarante ans de recherches sur le virus Ebola (EBOV). Selon leurs travaux, le virus responsable des fièvres hémorragiques africaines serait capable d’entrer dans une phase de latence prolongée, aussi bien chez l’humain que dans son réservoir animal. Cette hypothèse remet profondément en question la chronologie évolutive du virus et la manière dont il se maintient entre les épidémies.