Le chemsex, émergent
Combien d’usagers de chemsex parmi les HSH ? Quels défis par rapport à la prévention ? Deux sessions se sont préoccupées de ce phénomène émergent, difficile à quantifier.
Combien d’usagers de chemsex parmi les HSH ? Quels défis par rapport à la prévention ? Deux sessions se sont préoccupées de ce phénomène émergent, difficile à quantifier.
L’accès à la Prep se développe de manière inégale et lentement. Au-delà des messages qui doivent être adaptés, la solution pourrait se trouver dans la multiplication des modes de dispensation.
La session plénière du jeudi 26 juillet souligne une fois de plus que l’épidémie est loin d’être contenue. Des territoires, des populations entières sont surexposées au VIH, entretenant des micro-épidémies, et le besoin d’engagement est plus fort que jamais.
«Nous savons que la Prep fonctionne, c’est un scandale qu’elle ne soit pas disponible partout» a déclaré Ian Green, directeur du Terrence Higgins Trust, la principale association caritative britannique de lutte contre le VIH/Sida. Dans une session consacrée aux politiques de la Prep, ce jeudi 26 juillet à Amsterdam, force est de constater que la science est en butte aux politiques.
La session plénière du mardi 24 juillet était consacrée, dans une approche micro-épidémiologique, à partager des chiffres concernant certaines minorités exposées au VIH, comme les usagers de drogues, les travailleuses du sexe et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), et s’est attelé à décrire l’impact dramatique de la criminalisation de la transmission au Etats-Unis.