Résultat de recherche pour « YEARS OF TEACHING EXPERIENCE ON TEACHER BURNOUT »

404 résultats pour « YEARS OF TEACHING EXPERIENCE ON TEACHER BURNOUT »

La réduction des risques de demain : consolidée, étendue, intégrée, avancée

Comme l’écrivait Pierre Chappart à l’occasion des voeux du Réseau français de réduction des risques,  l’année 2013 devrait être celle du renouveau, avec l’expérimentation d’au moins une salle de consommation à moindre risque (SCMR). Au-delà de l’avancée que cette ouverture représente, après un premier cycle de vingt années d’installation et de développement en France, la réduction des risques (RdR) doit prendre un second souffle. Conçue pour le champ des drogues illicites, elle doit évoluer avec la dimension plurielle des addictions : définition et développement d’une RdR en matière de consommation d’alcool ou d’addictions sans produit. Elle doit être généralisée (inégalité d’accès sur le territoire) et adapter ses pratiques à tous les contextes : en milieu rural par exemple, la recherche de l’anonymat et le souci de rester invisible semblent primer, complexifiant l’accès à des ressources locales souvent rares. Enfin, après une RdR admise au titre de la santé publique, des objectifs plus globaux sont à porter concernant l’inscription sociale et la citoyenneté des personnes usagères de substances psycho-actives et/ou rencontrant des problèmes du fait de leurs addictions.

Un nouvel outil à la disposition des usagers de drogues : l’auriculothérapie

L’auriculothérapie ou protocole NADA (National Acupuncture Detoxification Association) est une technique d’acupuncture mise au point en 1975 dans le Bronx pour aider les usagers de crack à gérer le craving. Après quelques expérimentations individuelles, comme celle du Dr Christine Gaston-Mabillat (Csapa Horizons), elle est introduite par l’association NADA France, fondée par l’équipe de la Fratrie (Csapa de Nanterre), qui assure la formation des équipes désireuses de se lancer dans cette nouvelle approche.

Les femmes dans les essais cliniques: des situations différentes au Nord et au Sud, des changements indispensables partout

Depuis quelques années Act Up et le Collectif Interassociatif «Femmes et VIH» revendiquent que les femmes soient plus nombreuses parmi les participants à la recherche clinique, en particulier dans les essais thérapeutiques concernant les antirétroviraux, pour disposer de connaissances plus précises à leur égard. Pour cela, il faut «désagréger les données par sexe» et comparer les populations masculine et féminine soumises au même traitement, ce qui exige que les femmes soient en nombre suffisant dans les études cliniques. Or les femmes ne représentent que 20% des participants aux essais thérapeutiques pour les ARV en France.

Modalités du sevrage des consommateurs de crack

Les demandes de soins pour la cocaïne, comme motif principal de consultation, suivent la même trajectoire ascendante que les usages. S’il n’existe actuellement aucun traitement pharmacologique validé pour le sevrage, différentes pistes thérapeutiques prometteuses ont cependant émergé. Les principales cibles thérapeutiques à atteindre dans l’addiction à la cocaïne sont l’euphorie, le craving(envie irrésistible de consommer), les manifestations de sevrage, les troubles cognitifs et une abstinence sur une période continue. Il ne faut pas méconnaître les comorbidités psychiatriques et somatiques dans la prise en charge du patient dépendant.

Avec ou sans protocoles de soins, l’injection parmi les usagers reste un enjeu de santé publique

Le mésusage des traitements de substitution est surtout le fait de jeunes consommateurs en grande précarité, d’usagers qui sont le plus en difficulté avec leur consommation. Aider les médecins à mieux prescrire et développer des actions de réduction des risques pourraient faire baisser l’incidence de ces usages détournés.