Le phénomène du crack à Paris ainsi que son traitement médiatique et politique se sont progressivement focalisés sur deux figures essentielles : le cracker et le modou, respectivement l’usager précaire en errance et le dealer de crack ambulant, typiques du nord-est de la capitale. S’ils ne sont pas les seuls concernés par la vente et la consommation de ce dérivé de la cocaïne, ils constituent des acteurs particulièrement visibles et indésirables dans l’espace public où, entre «scènes ouvertes» et «plans éphémères», leur présence ne cesse d’exaspérer les riverains.
Les données du groupement EPI-PHARE montrent l’impact majeur, dans les conditions de vie réelle, des interruptions de traitement, particulièrement chez les jeunes, sur l’efficacité de la prophylaxie pré-exposition (PrEP).
Les derniers chiffres du VIH en 2020 présentés par Santé publique France confirment ce que l’on sait depuis quelques mois maintenant : la crise du Covid-19 a gravement handicapé le dépistage du VIH en France, tout en fragilisant aussi encore plus le circuit de remontée de ces informations.
«Treatement as Prevention», le traitement comme prévention. La base du Tasp a été établie en 2000 avec la publication de l’étude Quinn dans le New England Journal of Medicine, portant sur une cohorte de couples hétérosexuels sérodifférents en Ouganda, qui conclut que «la charge virale est le prédicteur majeur du risque de transmission hétérosexuel du VIH1 et que la transmission est rare chez les personnes chez lesquelles le niveau de charge virale est inférieur à 1 500 copies/mL». Cette observation a été, avec d’autres, traduite en conseil préventif par la Commission suisse du sida, le fameux «Swiss statement». En France en 2010, 86 % des personnes prises en charge ont une CV indétectable, et 94 % une CV de moins de 500 copies. Ce ne sont pas tant les personnes séropositives dépistées et traitées qui transmettent le VIH mais eux et celles qui ignorent leur statut ( entre 30 000 et 50 000 en France).
Lancer une campagne incitant à limiter sa consommation d’alcool pendant un mois, suivant l’inspiration de nos voisins britanniques, ne fut pas de tout repos en France… Notre pays concentre 10% de la surface mondiale de vignes et reste parmi les plus grands consommateurs, au 6e rang parmi les 34 pays de l’OCDE. La première édition du Dry January, ou «Défi de janvier», s’est heurtée à quelques intérêts contraires.