«Late breakers» – Thérapeutiques antirétrovirales
Dernière séance de «Late Breaker» de Durban 2016, ces résultats admis à la dernière minute avant le début de la conférence.
Dernière séance de «Late Breaker» de Durban 2016, ces résultats admis à la dernière minute avant le début de la conférence.
L’entrée du virus dans l’organisme se fait généralement par la pénétration de muqueuses où il sera pris en charge par des cellules dendritiques qui le transporteront vers les organes lymphoïdes. Il y infectera en priorité des lymphocytes CD4+ activés. La réplication active des virus dans ces cellules conduira ensuite à l’apparition d’une virémie puis à la dissémination du virus dans divers sites de l’organisme.
Etude clinique ajoutant un hypolipémiant, l’ézétimibe, au traitement standard ribavirine/interféron pégylé. Essai de phase IIa associant un inhibiteur de la protéase NS3, l’asunaprévir, et un inhibiteur du complexe de réplication NS5A, le daclatasvir. Une meilleure connaissance des caractéristiques du virus de l’hépatite C a permis le développement de nouvelles voies thérapeutiques.
Les résultats préliminaires à 24 semaines de l’essai ANRS 139 Trio, une trithérapie inédite associant trois nouvelles molécules de trois classes d’antirétroviraux différentes chez des patients présentant des virus multi-résistants, ont été rapportés dans la session des « late breakers » par Yazdan Yazdanpanah1Yazdanpanah Y et al., « High rate of virologic success with raltegravir plus etravirine and darunavir/ritonavir in treatment-experienced patients with multidrug-resistant virus : results of the ANRS 139 Trio trial », THAB0406.
Cet article a été publié dans Transcriptases n°138
L’essai Trio est l’essai ANRS 139 réalisé en France dans 49 centres, et dont les inclusions avaient débuté en mai 2007. C’est un essai pilote non comparatif de phase II. Ses objectifs sont de décrire l’efficacité virologique (à 48 et 96 semaines), l’évolution des paramètres immunologiques, la tolérance et les paramètres pharmacologiques d’une trithérapie entièrement neuve constituée de :
Le New England Journal of Medecine vient de publier l’article concernant la guérison d’une personne séropositive pour le VIH suite à une greffe de moelle osseuse. Cette nouvelle a donné lieu à beaucoup d’espoirs dans le monde du VIH, laissant espérer l’avènement de solutions thérapeutiques permettant de guérir demain les personnes atteintes du VIH. Cet élan doit cependant être modéré par les vraies conclusions que l’on peut tirer de cette histoire clinique, en rappelant le contexte et les risques liés à une greffe de moelle osseuse.