Deux conditions: bloquer la production de virus et inhibition de cette production sur la durée du traitement avec des molécules puissantes et à barrière génétique élevée.
Il existe actuellement 4 classes d’antiviraux ciblant le VHC:
- inhibiteurs de la protéase NS3/4A;
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analogues nucléot(s)idiques : tels que le sofosbuvir qui agissent comme un terminateur de chaîne;
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inhibiteurs non nucléosidiques qui ciblent l’ARN polymérase;
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inhibiteurs de la protéase NS5A.
En 2014, trois de ces antiviraux directs (DAA) sont disponibles en Europe : sofosbuvir (tous GT), simeprevir (GT1, 4) et daclastavir (GT1, 3, 4, 5, 6). Les options thérapeutiques sont donc représentées par:
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des régimes avec IFN : sofosbuvir + PEG-IFNα +RBV (tous génotypes), simeprevir + PEG-IFNα +RBV (GT 1,4) et daclastavir + PEG-IFNα +RBV (GT 1,3, 4-6) ;
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des régimes « IFN free » : sofosbuvir + RBV (GT 2, 3), sofosbuvir + simeprevir (GT 1, 4) et sofosbuvir + daclastavir (GT 1,3, 4-6).
Ces nouvelles combinaisons permettent d’obtenir des taux de guérison de l’ordre de 90 à 100 % des cas, y compris pour les génotypes réputés jusqu’alors les plus difficiles à traiter. Qu’imaginer pour l’avenir ? … proche car les traitements anti-VHC évoluent très rapidement. Vraisemblablement les combinaisons IFN-free deviendront la règle en raison de leur meilleure tolérance avec plusieurs schémas possibles.
Un article réalisé pour Edimark à l’occasion des journées de la SFLS 2014, d’après la communication de JM. Pawlotsky – Plénière 3.