Précarité des usagers des CAARUD: ce que disent les chiffres

Les Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques (CAARUD) reçoivent des usagers de drogues qui, en moyenne, présentent un degré de vulnérabilité sociale supérieur à celui de l’ensemble de la population. Certains connaissent des conditions de vie particulièrement dégradées. Ainsi, l’étude ENa-CAARUD, qui interroge tous les deux (ou trois) ans l’ensemble des usagers des CAARUD, est relativement adaptée à la mesure et au suivi des niveaux de précarité sociale parmi les usagers problématiques de drogues.

Médecins du Monde à Dar-es-Salaam: premiers pas de réduction des risques en Afrique de l’est

En 2010, Médecins du Monde-France ouvre le premier programme pour les usagers de drogues en Afrique de l’est. Après une mission exploratoire en février de cette même année, qui s’est déroulée à la fois à Zanzibar et sur le continent, à Dar-es-Salaam, et qui a révélé une consommation d’héroïne en forte augmentation. La mise en place d’un projet est apparue comme une priorité.

La réduction des risques vue de Vancouver

Vancouver est aujourd’hui, dans le paysage de la lutte contre le VIH et le VHC, une figure emblématique de la RdR mais aussi du «test and treat», ce concept né dans le milieu des années 2000 et qui veut que plus on dépiste, plus on traite, mieux on informe sur la prévention, plus on maintien les personnes dans le système de soins, plus on contrôle les pratiques et les virémies, plus on diminue la circulation de ces deux virus.

Du clystère à la seringue: l’injection à travers l’histoire

Ovide, dans ses Métamorphoses, décrit comment Médée, après avoir vidé Eson de son sang, lui injecte des liqueurs de plantes magiques pour le rajeunir. Les Anciens avaient-ils déjà intégré la notion d’injection (d’un produit dans le corps puis directement dans le sang) dans le but de soigner les corps ou d’en changer le métabolisme? De fait, depuis l’Antiquité, l’idée a fait son chemin durant près de 20 siècles. Par la suite, aucune invention médicale ne bouleversera autant les pratiques thérapeutiques que la seringue hypodermique associée à l’emploi des opiacés. L’usage de cet instrument a profondément modifié le rapport à la douleur et permis des interventions d’une efficacité et d’une rapidité inouïes. Mais l’injection, de morphine ou autre, échappa rapidement aux mains expertes des praticiens…