Le rapport du groupe d’experts sur le VIH
Le Rapport 2013 sur la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH (PvVIH) reprend les recommandations du groupe d’experts dirigés par le Pr. Philippe Morlat pour l’édition 2013.
Le Rapport 2013 sur la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH (PvVIH) reprend les recommandations du groupe d’experts dirigés par le Pr. Philippe Morlat pour l’édition 2013.
Les récentes recommandations du groupe d’experts dirigé par le Professeur Philippe Morlat, éclairées des données épidémiologiques livrées à l’occasion de la Journée mondiale de Lutte contre le sida du 1er décembre, permettent de dessiner le nouveau paysage de la prise en charge du VIH en France en 2014, mais aussi de soulever un certain nombre d’interrogations.
Le Rapport 2013 sur la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH (PvVIH), reprenant les recommandations du groupe d’experts dirigés par le Pr. Philippe Morlat, confirme la chronisisation de l’infection par le VIH en France, en tout cas en terme de prise en charge. Les experts recommandent désormais que toutes les PvVIH dépistées se voient proposer un traitement ARV, quelles que soient leurs indicateurs biologiques.
Depuis plus de vingt ans, et une première édition de rapport d’experts VIH/sida en 1990, suivie par des publications successives en 1993, 1996, 1999…. jusqu’en 2010, année de la dernière édition, le rapport d’experts sur la «prise en charge des personnes vivant avec le VIH» prend le nom de celui qui le dirige (rapport Dormont, puis rapport Delfraissy, puis rapport Yeni). L’attente des rapports d’experts était donc ancrée solidement quant à la prise en charge des personnes vivant avec le VIH en France.
Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) vient de mettre en ligne le rapport et l’avis de son groupe de travail sur l’utilisation des tests de détection de la production d’interféron gamma dans le diagnostic de la tuberculose. L’HCSP recommande de dépister systématiquement la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH (PvVIH), surtout si le taux de lymphocytes T CD4+ est inférieur à 200 par mm3 et en présence de facteurs de risque d’exposition (origine d’un pays d’endémie, précarité socio-économique).