PARTNER: l’absence de transmission au sein des couples sérodifférents avec charge virale indétectable confirmée

Présenté lors de la session de communications orales libres «l’épidémiologie peut-elle faciliter le passage à l’acte?» («Can Epidemiology Lead to Action: Who, Where, When?») à Aids 2016, l’essai PARTNER confirme à l’occasion de sa publication dans JAMA l’absence de transmission au sein de couples sérodifférents quand la charge virale est indétectable. Essentiel.

Migrantes d’Afrique subsaharienne et VIH : le risque d’infection en France associé aux violences sexuelles

Selon l’étude ANRS PARCOURS, un tiers des femmes originaires d’Afrique subsaharienne suivies pour le VIH en France ont été infectées après leur arrivée. Le risque de contracter le VIH est plus élevé lorsque les femmes déclarent avoir subi au moins un rapport sexuel forcé après leur arrivée en France. Julie Pannetier (Institut de recherche pour le développement, UMR CEPED, IRD-Université Paris Descartes, Paris) présente ces données lors de la 21ème Conférence internationale sur le SIDA (AIDS 2016), qui se déroule du 18 au 22 juillet 2016, à Durban (Afrique du Sud).

Etude ANRS12168 DYNAMO : VIH-1/O ou VIH-1/M – différence de CV et réponse au traitement

Les VIH-1 groupe O (VIH- 1/O – Outlier) sont endémiques au Cameroun (environ 1 % des infections par le VIH). Ils sont caractérisés par une grande diversité génétique intra-groupe et sont très divergents par rapport au VIH1/M (Major). Les propriétés génétiques et antigéniques ont des répercussions sur le diagnostic, le suivi virologique et la prise en charge thérapeutique des patients infectés, en particulier une résistance naturelle aux INNTI, pourtant utilisés au Cameroun en première ligne de traitement. L’étude ANRS12168 DYNAMO avait pour objectif de comparer, sur une période de 24 mois, les réponses cliniques, virologiques et immunologiques à un traitement par 2 INTI+1 IP/r (AZT + 3TC + LPV/r) instauré chez des patients naïfs de tout traitement antirétroviral, infectés par un VIH-1/O ou par un VIH-1/M (figure 1).