La recherche malade du Covid

La médecine et le soin ont été les stars incontestées de la crise sanitaire : les médecins de tous genres ont occupé un temps d’antenne impressionnant, sensibilisant les Français aux notions de coronavirus, de tests PCR ou sanguins, d’orage cytokinique, de RO, d’essai en double aveugle contre placebo, etc. Les Français ont cru devenir des experts ès maladies infectieuses, avant de plonger dans une grande perplexité quand ils ont découvert qu’un fait donné comme sûr ou probable un jour, devenait caduque quelques jours après. À titre d’exemple : les enfants auraient été plus contaminants que les autres, l’hydroxychloroquine serait efficace en traitement préventif, la nicotine serait un facteur protecteur, etc.

Ironie d’une science piégée par la vitesse du siècle ? Méconnaissance par les profanes de la réalité de la recherche scientifique ? Comme l’écrivent Michel Callon, professeur de sociologie et Pierre Lascoumes, directeur de recherche émérite au CNRS, «en sciences, il convient toujours de commencer par douter, pour ensuite confronter et discuter impitoyablement les hypothèses et les résultats obtenus, afin d’avoir quelque chance de parvenir à un consensus.»

Les professionnels de la réduction des risques et de soins à l’épreuve du Covid-19: comment faire face?

Devant l’ampleur de la crise sanitaire qui sévit et la radicalité des mesures prises par les pouvoirs publics pour l’enrayer, Swaps a voulu faire le point sur la manière dont les professionnels des Caarud et des Csapa affrontaient sur le terrain le défi d’assurer dans des conditions inédites la continuité de la prise en charge des populations d’usagers de drogues les plus vulnérables. Pour ce faire, le dispositif TREND (Tendances récentes et nouvelles drogues) de l’OFDT a été sollicité afin d’assurer un retour d’expériences.

Essai ANRS-QUATUOR: Aucun effet délétère sur le réservoir viral mesuré dans le sang et le sperme après un an de traitement intermittent 4 jours sur 7

L’essai de phase III ouvert, multicentrique, prospectif, randomisé (ANRS 170-QUATUOR) a démontré à S48, la non-infériorité d’une trithérapie 4/7 jours versus une trithérapie de 7/7 jours chez 636 patients bien contrôlés sous un traitement comprenant un InSTI, un INNTI, ou un IP.