Efficacité partielle d’un moyen de prévention: comment communiquer?

Les nouvelles approches de prévention du VIH incluent les vaccins, les microbicides, la circoncision et le traitement antirétroviral en tant que prévention, comprenant le traitement des personnes atteintes, la prophylaxie pré-exposition (PrEP) et la prophylaxie post-exposition (PEP). On attend de ces nouvelles technologies de prévention (NTP) d’importants impacts en terme de santé publique. Mais ces moyens n’offrent qu’une protection partielle contre le VIH. Dans le rapport L’efficacité partielle et l’adoption de nouvelles technologies de prévention biomédicale (pdf, 424Ko), les Canadiens de CATIE soulèvent deux questions:

Prévention combinée… à l’échelon collectif ou individuel?

L’affaire semble entendue: pour une lutte efficace contre le sida, il faut désormais utiliser tous les outils de prévention disponibles (préservatif, dépistage, traitement comme prévention…). Pourtant, cette notion de prévention combinée, qui est au cœur de la nouvelle stratégie énoncée dans le Plan national, peut être source de malentendus voire de dérives, selon la façon dont elle est interprétée aux niveaux collectif versus individuel.

Acceptabilité d’un essai PrEP chez les homosexuels masculins en France

A l’occasion des Journées scientifiques 2010 des jeunes chercheurs en sciences sociales et VIH/sidaNicolas Lorente (SE4S – Marseille) avait présenté les résultats d’une enquête sur l’acceptabilité d’un essai reposant sur la prophylaxie pré-exposition chez les gays. 

Essai ANRS : La PrEP en débat chez les gays

Le collectif associatif TRT-5 rend public le rapport de consultation communautaire sur le projet d’essai franco-québécois de traitement antirétroviral comme prophylaxie pré-exposition sexuelle (PrEP) chez les homosexuels. Une stratégie de recherche préventive qui fait débat, récemment mis en avant lors de la publication des résultats encourageants de l’étude iPrEX. L’occasion pour vih.org de revenir sur le dossier.