Le risque de transmission du VIH sous traitement antirétroviral

L’objectif de cette étude réalisée à partir d’une revue de la littérature selon les critères PRISMA, à partir des bases de données électroniques Medline, Cochrane, Embase et Web of Science était d’évaluer le risque de transmission hétérosexuelle du VIH par acte sexuel non protégé lorsque le partenaire infecté est sous TARV depuis plus de 6 mois et a un suivi médical régulier, incluant la mesure de la charge virale (CV).

Donner la priorité aux personnes exposées à des risques élevés sera crucial pour assurer le succès de la PrEP

Un modèle mathématique basé sur l’épidémie de VIH au Nyanza, une province à forte prévalence au Kenya, a confirmé qu’une prophylaxie pré-exposition (PrEP) offerte uniquement aux personnes les plus à risque de VIH sera le facteur d’influence le plus important pour déterminer le succès de la PrEP à faire économiser de l’argent et prévenir un grand nombre d’infections, ou son échec couteux.

Le gel microbicide au ténofovir échoue dans une étude sud-africaine

Des résultats décevants ont été présentés à la CROI sur l’étude FACTS 001. Elle n’a pas réussi à empêcher le VIH parmi un groupe de 2029 femmes âgées de 18 à 30 ans qui utilisaient un gel microbicide à base de ténofovir avant et après les rapports sexuels en Afrique du Sud. Le taux d’infection au VIH, environ 4% par an, a été le même chez les femmes qui prenaient le gel que chez les femmes qui prenaient un placebo.