Efficacité virologique démontrée de la bithérapie islatravir + ulonivirine à S24 dans un essai de phase 2b

L’ulonivirine (ULO) est un nouvel inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse, à longue durée d’action, permettant une prise hebdomadaire. L’islatravir (ISL), quant à lui, est un inhibiteur nucléosidique de la translocation de la transcriptase inverse, également à longue demi-vie, mais dont la toxicité sur les lymphocytes totaux, et notamment les lymphocytes T CD4+ (CD4+), a déjà été rapporté à fortes doses.

CROI 2024: Efficacité et tolérance à S24 du premier traitement antirétroviral oral hebdomadaire en stratégie de maintenance

Cet essai de phase II, en ouvert avait pour objectif de comparer en stratégie de maintenance, l’efficacité et l’innocuité d’un traitement oral hebdomadaire contre le VIH par islatravir (2 mg) et lenacapavir (300 mg) (n = 52), par rapport à un traitement quotidien par B/F/TAF (n = 52).

Le passage d’un inhibiteur d’intégrase à un autre traitement à base de darunavir n’inverse pas la prise de poids

La prise de poids est courante au début du traitement antirétroviral et elle est associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires et métaboliques. L’étude DEFINE a étudié l’effet du passage à un inhibiteur de protéase boosté chez des personnes vivant avec le VIH ayant connu une prise de poids.

PrEP en injectable : explorer les échecs

En France, le cabotégravir est autorisé en traitement injectable contre le VIH, mais pas pour une utilisation préventive (PreP). Pour le Dr Romain Palich (Hôpital de la Pitié-Salpêtrière), qui faisait un point sur les intérêts, et les limites, de la prophylaxie pré-exposition injectable à l’occasion des journées thématiques 2022 de la SFLS/SPILF/SPF, elle devrait débarquer en France dans le courant de l’année.