La « maladie inconnue » en RDC est une forme grave de paludisme
« Le mystère est enfin résolu », a affirmé le ministre de la Santé de la République démocratique du Congo ce mardi 17 décembre 2024…
« Le mystère est enfin résolu », a affirmé le ministre de la Santé de la République démocratique du Congo ce mardi 17 décembre 2024…
Déjà affectée par le mpox, la République démocratique du Congo subit une épidémie liée à une maladie inconnue, qui a causé la mort d’une trentaine de personnes souffrant d’un syndrome grippal. L’Organisation mondiale de la santé a dépêché une équipe sur place « pour recueillir des échantillons en vue d’une analyse en laboratoire ».
La maladie à virus Oropouche (MVO) est une arbovirose causée par le virus Oropouche (OROV). Détectée pour la première fois en 1955 à Trinité-et-Tobago dans les Caraïbes, près de la rivière Oropouche, la maladie est transmise à l’homme par des insectes infectés.
Le gouvernement français a placé le système de santé en état de vigilance, face à l’épidémie de mpox qui sévit en Afrique et après que des cas de clade 1b ont été détectés en Suède et au Pakistan. La Haute Autorité de santé doit mettre à jour les recommandations vaccinales d’ici à fin août. L’Organisation mondiale de la Santé a décrété une urgence de santé publique de portée internationale, l’alerte sanitaire de niveau le plus élevé.
Le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires, saisi par le ministre de la Santé et la ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, a analysé les risques de situations sanitaires exceptionnelles majeures susceptibles de survenir dans les 2 à 5 prochaines années, aussi bien dans l’Hexagone que dans les territoires d’outre-mer. Son avis a été rendu en avril dernier. William Dab, ancien DGS, membre de l’association Pistes, professeur émérite du Cnam, le met en perspective.