Une étude récente publiée dans le journal Eurosurveillance montre une hausse des cas de syphilis chez les donneurs de sang en France en 2022, après plus d’une décennie de stabilité relative. L’utilisation du test non tréponémique (NTT) pour distinguer parmi les dons sérologiquement positifs pour la syphilis les infections de moins d’un an des plus anciennes ne s’est pas avérée suffisamment fiable pour permettre de ne pas exclure les donneurs ayant eu une syphilis ancienne.
En amont du 1ᵉʳ décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, Santé publique France a communiqué, comme chaque année, les principaux chiffres concernant le VIH et les IST dans le pays. Des données importantes, qui soulignent de vraies avancées, mais qui nous permettent aussi de mieux comprendre pourquoi l’épidémie perdure en France et qui dessinent les réponses, politiques et sanitaires, à apporter pour espérer l’endiguer.
Selon Santé publique France, on constate une augmentation du nombres de dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes, ce qui s’accompagne d’une augmentation du nombre de personnes diagnostiquées.
Le ministère chargé de la Santé et de la Prévention a annoncé la mise en œuvre d’un nouveau dispositif de dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) à partir du 1ᵉʳ septembre: «Mon test IST», le dépistage à la demande et sans ordonnance.
En attendant les recommandations officielles de la Haute autorité de santé (HAS) sur le suivi des infections sexuellement transmissibles (IST) chez les PvVIH et les usagers de PrEP VIH, que peut-on dire, notamment suite aux récents travaux belges menées au CHU Saint-Pierre de Bruxelles, sur ce sujet d’actualité? Une analyse de Charles Cazanave (CHU Bordeaux), accompagnée des réactions de médecins suivant des PrEPeurs en France.