Islatravir/lénacapavir en prise hebdomadaire : résultats à S96 de la phase II

Dans cette étude de phase II, l’administration hebdomadaire par voie orale d’islatravir (ISL), inhibiteur nucléosidique de translocation et de la transcriptase inverse, en association avec le lenacapavir (LEN), inhibiteur de la capside, permettait de maintenir un taux élevé de suppression virologique à S48 chez des adultes vivant avec le VIH-1 dont la charge virale était déjà contrôlée. Ces résultats avaient été montrés lors d’une précédente conférence. Les données présentées ici portent sur l’efficacité et la tolérance à S96 semaines.

Efficacité virologique démontrée de la bithérapie islatravir + ulonivirine à S24 dans un essai de phase 2b

L’ulonivirine (ULO) est un nouvel inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse, à longue durée d’action, permettant une prise hebdomadaire. L’islatravir (ISL), quant à lui, est un inhibiteur nucléosidique de la translocation de la transcriptase inverse, également à longue demi-vie, mais dont la toxicité sur les lymphocytes totaux, et notamment les lymphocytes T CD4+ (CD4+), a déjà été rapporté à fortes doses.

CROI 2024: Efficacité et tolérance à S24 du premier traitement antirétroviral oral hebdomadaire en stratégie de maintenance

Cet essai de phase II, en ouvert avait pour objectif de comparer en stratégie de maintenance, l’efficacité et l’innocuité d’un traitement oral hebdomadaire contre le VIH par islatravir (2 mg) et lenacapavir (300 mg) (n = 52), par rapport à un traitement quotidien par B/F/TAF (n = 52).

Le passage d’un inhibiteur d’intégrase à un autre traitement à base de darunavir n’inverse pas la prise de poids

La prise de poids est courante au début du traitement antirétroviral et elle est associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires et métaboliques. L’étude DEFINE a étudié l’effet du passage à un inhibiteur de protéase boosté chez des personnes vivant avec le VIH ayant connu une prise de poids.