VIH en Île-de-France: Des territoires et des populations très inégalement touchés

Les chiffres de l’affection de longue durée (ALD) pour le VIH soulignent nettement l’existence de deux épidémies concentrées et différentes en Île-de-France. Une parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) et l’autre parmi les personnes originaires de zones à forte endémie.

Dynamique des contaminations chez les HSH : chaînes de contaminations à grande échelle et occasions perdues de diagnostic

Bluma Brenner, du Lady Davis Research Institute et du McGill AIDS Centre, à Montréal, travaille depuis de nombreuses années sur les similarités entre les souches présentées par les personnes vivant avec le VIH (PvVIH) suivies dans cette ville, et en particulier sur la propagation d’une seule souche au sein d’un même groupe. 

Une incidence toujours forte chez les HSH

L’incidence de l’infection à VIH est le nombre de personnes nouvellement contaminées une année donnée, qu’elles aient été diagnostiquées ou non. Elle était estimée à 7000 personnes en 2008, et 48% contaminations avaient eu lieu parmi les HSH, avec plus de 3000 personnes concernées. Un chiffre qui serait en augmentation ces dernières années.

Pleins feux sur l’épidémie VIH en Guyane

A l’occasion de la sortie du livre «Connaissances, attitudes, croyances et comportements (KABP) face au VIH/sida et à d’autres risques sexuels aux Antilles et en Guyane» et de la tenue pour la première fois d’un atelier de recherches sur le VIH et les hépatites en Guyane, l’ANRS consacre sur son site Internet un dossier spécial à l’épidémie du VIH en Guyane