Dépistage: une révolution tranquille?

Le 17 novembre 2010, le Journal Officiel publiait un texte réglementaire qui venait modifier considérablement de champ du dépistage du VIH en France. Attendue de longue date, la publication de cet arrêté s’inscrit dans les orientations du Plan national de lutte contre le sida. Cela mérite de s’y attarder pour comprendre comment et pourquoi ce texte a été publié, et pour mesurer les changements qu’il rend possibles.

Les enjeux économiques du dépistage

En France, la prise en charge de l’infection VIH est encore trop tardive : plus d’un tiers des personnes sont dépistées à un stade trop avancé. Mais quelle est la stratégie de dépistage la plus efficace pour atteindre l’objectif de diminution des diagnostics tardifs qui figure dans le Plan ? Une modélisation récente apporte des réponses.

«Test and treat» : quid du dépistage ?

Une des fonctions essentielles des conférences mondiales est de forger un consensus sur les mesures prioritaires à mettre en place pour endiguer l’épidémie. Cela se traduit bien souvent par l’élaboration de mots d’ordre qui s’imposent comme évidences répercutées jusqu’aux conférences suivantes. Si en 2008, à Mexico, la stratégie de «multi-prévention» incluant les traitements constituait ce mot d’ordre repris par tous, on a assisté, à Vienne, à la consécration de l’option biomédicale.

Campagne 2010 : L’Inpes incite au dépistage

Pour pouvoir bénéficier des avancées scientifiques dans le champ du VIH, en particulier des traitements et de la prévention positive, il faut connaître son statut sérologique. La prochaine campagne française de l’Inpes suit en cela les recommandations du Rapport Lert-Pialoux, du Rapport de l’HAS sur le dépistage et bien-sûr du Plan national de lutte contre le VIH & les IST 2010-2014.