Dengue, peau et ascendance génétique

La peau, première barrière, déterminerait l’évolution de l’infection par le virus de la dengue.

La peau est une barrière dynamique qui établit une frontière nette entre l’hôte et le monde extérieur constitué de toutes sortes d’agresseurs physiques, chimiques et biologiques. C’est un organe immunitaire actif qui détermine souvent l’évolution et la gravité de l’infection par les microorganismes qui y pénètrent. Une récente étude ouvre des pistes pour comprendre comment dans le cas de la dengue cette réaction cutanée initiale influe sur les étapes ultérieures. Ne seront pas abordés ici les signes cutanés de la maladie.

Moustique tigre : une expansion inquiétante

Observé pour la première fois en France en 1999, le moustique tigre a connu une expansion fulgurante depuis 2004 ; il est actuellement implanté dans 81 départements métropolitains ainsi que dans 14 pays européens. Une situation qui présente des enjeux importants, car Aedes albopictus est un vecteur potentiel de nombreuses maladies telles que la dengue, le chikungunya ou encore Zika.