Les chiffres des nouvelles contaminations pour l’année 2017 viennent d’être rendus publics par Santé publique France. Contrairement à de nombreux pays occidentaux, ils ne sont pas encourageants: Aucune baisse du nombre de découvertes de séropositivité n’est à célébrer. Comment expliquer cette spécificité française, à l’heure de la Prep?
Très attendus, les derniers chiffres du VIH produits par les équipes de Santé publique France et présentés officiellement aux Journées Thématiques 2019 de la SFLS, ne seront pas encore cette année une bonne surprise. En 2017, environ 6 400 personnes ont découvert leur séropositivité. Un chiffre stable depuis plusieurs années.
Les posters ont été roulés, les oratrices et les orateurs sont repartis dans la canicule amsterdamoise, le village global est démonté: AIDS 2018 ferme ses portes. Avant de prendre le Thalys, retour sur les chiffres forts de la conférence.
Malgré les progrès réalisés ces dernières années, la «fin du sida» se fait attendre. Les chiffres français 2017 du VIH, annoncés par Santé publique France à l’occasion du 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, ne sont pas bons : En 2016, 6003 personnes ont découvert leur séropositivité. Certaines populations, en particulier les hommes gays et bisexuels, restent particulièrement exposées et les diagnostics sont trop tardifs.
Les chiffres français 2017 du VIH, annoncés par Santé publique France, ne sont pas bons: En 2016, 6003 personnes ont découvert leur séropositivité. Les hommes gays et bisexuels représentent 44% de ces personnes et 27% de ces découvertes peuvent être considérées comme tardives.