80% des nouvelles infections par le VIH dues aux personnes ne connaissant pas leur statut ou qui n’ont pas accès aux traitements

A l’occasion de leur Conférence nationale 2019 sur la prévention du VIH, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention ou CDC) ont présenté des données éclairantes sur le rôle des personnes vivant avec le VIH mais ignorant leur statut ou non traitées, dans les nouvelles infections.

TasP : bénéfices d’un dépistage à domicile et de cliniques de proximité en Afrique du Sud

L’essai ANRS TasP coordonnée par Joanna Orne-Gliemann (Inserm) et Collins Iwuji (AHRI) a permis de conclure que, dans une population rurale d’Afrique du Sud fortement touchée par le VIH, une proposition répétée de dépistage à domicile ainsi qu’une mise à disposition de cliniques de prise en charge de proximité permettaient d’augmenter la proportion de patients sous traitement et présentant une charge virale indétectable. Ces résultats font l’objet d’une communication orale par Joseph Larmarange (IRD) ce mardi 24 Juillet lors de la 22e conférence internationale sur le VIH/SIDA, AIDS 2018, qui se déroule à Amsterdam du 23 au 27 juillet 2018.

Le sida n’est pas terminé, moins encore le VIH; revue des phrases-clés de l’IAS 2017 qui illustrent cette non-fin

Difficile de se faire une idée entre craintes et espoirs, entre “cure” et traitement à vie, entre stigma et banalisation, entre prévention et traitement, entre PreP et vaccin, entre maladie chronique et crise aiguë, entre STR et dual therapy, entre multithérapie quotidienne et allègement, entre liberté individuelle et notification des partenaires, entre PrEP VIH et IST non VIH… Et de savoir si cette IAS 2017 nous offre quelque chose que l’on peut rapporter dans sa consultation, son laboratoire, son association, son équipe de recherche, ou dans sa vie avec le VIH. Même si l’on sait parfaitement que l’IAS est avant tout une tribune politique

Traiter tout le monde : comment y arriver, et peut-on se le permettre ?

L’introduction de cette session de commnucation orale libre, réalisée par la directrice intérimaire du Fonds Mondial, Marijke Wijnroks, a été un peu chahutée par les activistes, qui souhaitaient interpeller l’assemblée sur le fait que le Fonds Mondial n’intervenait pas ou plus dans les pays à revenus intermédiaires, où les besoins sont également très importants, et notamment au Vénézuela (où la situation semble être critique, les activistes vénézuéliens ayant déjà perturbé la plénière du matin pour dénoncer la « catastrophe sanitaire annoncée » en matière de santé en général  et de Sida en particulier dans leur pays).