S’il est encore difficile de savoir exactement à quoi s’attendre avec le nouveau président des Etats-Unis, les associations et les personnes impliquées dans la riposte face au VIH se préparent à des moments difficiles.
Difficile de savoir à quoi s’attendre avec le nouveau président des Etats-Unis. S’il décide et réussit à tenir ses promesses de campagnes dans les mois qui viennent, les conséquences pourraient être dramatiques, en terme de santé publique et de droits des minorités LGBT.
Le ministère de la santé publique de San Francisco a publié le 1er septembre son rapport épidémiologique annuel 2015 pour le VIH/sida. Un rapport attendu, tant la ville américaine fait figure de modèle, et qui montre que le nombre d’infections par le VIH nouvellement diagnostiquées a continué de baisser, que les gens vivant avec le VIH ont plus rapidement accès aux soins et parviennent à une suppression de la charge virale plus tôt. Mais des disparités importantes demeurent, qui concernent en particulier les hommes et les femmes afro-américaines, qui ne profitent pas autant de ses progrès que la population de la ville dans son ensemble.
Cet article a été publié dans le Swaps n°71 qui propose un compte-rendu des 3èmes Journées nationales de la Fédération Addiction qui se sont tenues les 13 et 14 juin 2013 à Besançon. Il reprend le discours d’introduction de Jean-Pierre Couteron, Président de la Fédération Addiction.
Les éléments concernant les possibilités individuelles, sociétales, politiques qui sont données à une personne vivant avec le VIH de rester dans le système de soins (rétention) sont au centre de bien des débats transdisciplinaires. Et de ce fait présents à la conférence de l’IAS. L’occasion de rappeler le parent pauvre des débats scientifiques : l’observance et la qualité de la relation soignant-soigné, facteur clé de rétention.