Le chemsex, émergent
Combien d’usagers de chemsex parmi les HSH ? Quels défis par rapport à la prévention ? Deux sessions se sont préoccupées de ce phénomène émergent, difficile à quantifier.
Combien d’usagers de chemsex parmi les HSH ? Quels défis par rapport à la prévention ? Deux sessions se sont préoccupées de ce phénomène émergent, difficile à quantifier.
Les posters ont été roulés, les oratrices et les orateurs sont repartis dans la canicule amsterdamoise, le village global est démonté: AIDS 2018 ferme ses portes. Avant de prendre le Thalys, retour sur les chiffres forts de la conférence.
La session plénière du mardi 24 juillet était consacrée, dans une approche micro-épidémiologique, à partager des chiffres concernant certaines minorités exposées au VIH, comme les usagers de drogues, les travailleuses du sexe et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), et s’est attelé à décrire l’impact dramatique de la criminalisation de la transmission au Etats-Unis.
La conférence mondiale s’ouvre ce lundi 23 juillet à 19h à Amsterdam, et se tiendra jusqu’à vendredi 27 juillet. Et si 15 000 participantes et participants sont attendus, ce n’est pas encore l’affluence des grands jours. Dans la communauté VIH/sida française en tout cas, beaucoup ont renoncé à se rendre à la conférence, soit pour des raisons pratiques, soit parce qu’ils interrogent la pertinence de ce grand rassemblement.
Le modèle de santé français a beaucoup évolué depuis l’époque des approches psychanalytiques à l’addiction. La réduction des risques a débouché sur un système qui fonctionne — mais qui doit être défendu et optimisé.