Aider et accompagner les usagers d’alcool, dits « problématiques » comme Monsieur L., avec des initiatives innovantes et expérimentales en matière d’accueil, de soins et de qualité de vie pour ouvrir la voie à de nouvelles pratiques.
Proposer un dépistage conjoint du VIH et des hépatites B et C à tout consultant âgé de plus de 18 ans et n’ayant encore jamais fait de test auparavant, telle était la mission de 66 médecins généralistes de Gironde et du Nord. Le but : étudier la faisabilité d’une telle pratique et renforcer le dépistage en population générale.
Le virus de l’hépatite B représente un problème majeur de santé publique avec 250 millions de porteurs chroniques de ce virus dans le monde et 300.000 en France. Grâce aux traitements antiviraux actuels, il est maintenant possible d’obtenir une virosuppression du VHB (ADN indétectable) chez la majorité des patients et de réduire le risque de cirrhose ou de carcinome hépatocellulaire. Mais aujourd’hui, le défi à relever est la guérison virologique. C’est pourquoi, l’ANRS a décidé d’en faire une des priorités de l’agence et met en place l’Action coordonnée 34 «HBV Cure».
Proposer des sessions d’éducation délivrées par des pairs aux consommateurs de drogues par voie intraveineuse permet de réduire significativement les pratiques à risque de transmission du VIH et VHC, d’après des résultats présentés en communication orale lors de la 20e conférence internationale sur le sida de Melbourne.
La 20ème Conférence internationale sur le VIH/sida (IAC), organisée par l’IAS, s’est ouverte à Melbourne le 20 juillet 2014. Prévention et Prep, accès aux traitements et Tasp, «cure» et guérison fonctionnelle, les chercheurs et les activistes y ont échangé pour essayer de s’approcher, enfin, de la fin de l’épidémie de sida.