Réduction des risques (RdR) et réformisme en matière de drogues sont-ils à ranger dans l’escarcelle du «progressisme» sociétal de la gauche ou bien les fruits d’un humanisme libéral de droite porté par l’initiative courageuse de quelques femmes? Trente années de zigzags institutionnels, coupés d’alternances ne rendent pas cette lecture facile, mais il est possible de commenter une chronologie politique dont les principaux faits d’armes sont connus.
Depuis la loi de 1970, les avancées majeures en termes de réduction des risques sont à mettre au crédit de… la droite. Retour sur trois moments-clefs dans cet élan donné par la droite à la réduction des risques, non sans frictions internes, autour de trois femmes –Monique Pelletier, Michèle Barzach et Simone Veil– et d’un homme, Jean-François Mattei.
Alors que nous sommes entrés dans une énième période charnière de la «guerre au Covid» nous subissons un autre phénomène: celui des poupées russes –peut-on encore utiliser ce terme?– d’invisibilité. Ou comment la guerre en [Lire la suite…]
Une nouvelle fois, après avoir tenté l’expérience en 2002, puis en 2007, Swaps soumet les candidats à l’élection présidentielle à l’approche sanitaire des drogues et à la question de la réduction des risques. Contrairement à 2002 et 2007, il y a surtout des candidats qui n’ont pas répondu…
Paul Farmer, médecin et anthropologue, directeur du département de Santé globale et médecine sociale à Harvard Médical School à Boston, est décédé le 21 février 2022 à l’âge de 62 ans, dans son sommeil, au Rwanda, alors qu’il y était pour enseigner à l’University of Global Health Equity.