Des résultats décevants ont été présentés à la CROI sur l’étude FACTS 001. Elle n’a pas réussi à empêcher le VIH parmi un groupe de 2029 femmes âgées de 18 à 30 ans qui utilisaient un gel microbicide à base de ténofovir avant et après les rapports sexuels en Afrique du Sud. Le taux d’infection au VIH, environ 4% par an, a été le même chez les femmes qui prenaient le gel que chez les femmes qui prenaient un placebo.
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En cas d’exposition accidentelle au VIH (sang, sperme), la prise d’un traitement ARV en urgence a pour but d’empêcher la transmission du virus dans le sang. Une étude suisse tire le bilan d’une décennie d’utilisation à Lausanne.
La fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) est une maladie due à un virus de la famille des Nairovirus dont les principaux vecteurs sont les tiques du genre Hyalomma. Chez l’humain, la FHCC se limite généralement à un syndrome grippal avec troubles digestifs. Dans certains cas, elle peut s’aggraver et se traduit par un syndrome hémorragique, avec un risque de décès pouvant atteindre 30%.
Une étude dans laquelle des volontaires en Afrique du Sud on reçu RV144, le seul vaccin qui jusqu’ici a montré de l’efficacité dans la prévention du VIH, a constaté une réponse immunitaire plus importante chez les volontaires d’Afrique du Sud, par rapport aux volontaires de l’étude initiale en Thaïlande. Une nouvelle étude, HVTN100, qui commencera en janvier, donnera à d’autres sud-africains une version de RV144 spécifiquement adaptée aux sous-types de VIH les plus communs en Afrique du Sud plutôt qu’en Thaïlande. Si, en conséquence, la réponse immunitaire est plus forte, une grande étude d’efficacité est prévue pour 2016.