La PrEP injectable deux fois par an: les résultats encourageants de l’étude PURPOSE 1
Dans le cadre de cet essai, aucune nouvelle infection n’a été observée chez les personnes utilisant le lénacapavir en PrEP.
Dans le cadre de cet essai, aucune nouvelle infection n’a été observée chez les personnes utilisant le lénacapavir en PrEP.
La variole du singe est une maladie plutôt très rare et peu connue. Dans la plupart des cas de guérison spontanée en 2 à 3 semaines, parfois plus au regard de la contagiosité, et avec une faible mortalité estimée, a fortiori avec la souche d’Afrique de l’Ouest circulant actuellement en Europe.
En 2018, L’étude Tsepamo, réalisée au Botswana, avait montré un risque potentiel accru de malformation fœtale chez les femmes qui avaient pris du dolutégravir au tout début de leur grossesse. Retour à l’IAS 2019 sur un risque pris très au sérieux par l’Organisation mondiale de la santé, qui recommande toujours le dolutégravir comme antirétroviral de première ligne.
A Vienne, le rôle délétère et central de l’activation immunitaire généralisée et de l’inflammation chronique au cours de l’infection par VIH a été au centre des discussions. Des approches nouvelles pour contrer la réplication virale et les cibler directement, à travers de nouvelles molécules, commencent à voir le jour.
Chose rare en recherche, le lénacapavir, un médicament injectable 2 fois par an, peut se targuer d’offrir une protection de 100% contre la transmission du VIH quand il est utilisé en PrEP. Mais les activistes présents à AIDS 2024 craignent que ce nouveau long acting aux résultats exceptionnels reste inaccessible, à cause de son prix trop élevé.