L’organisation mondiale de la santé a défini en 2014 un cadre mondial d’élimination des hépatites virales B et C. L’application de ce cadre peut permettre de parvenir à l’élimination du virus de l’hépatite C d’ici 2025. Point d’étape de la situation française.
La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, a indiqué ce mercredi 9 octobre, qu’environ 6 200 nouvelles personnes ont découvert leur séropositivité en 2018 en France. Un chiffre en légère baisse (-7%), alors qu’il était stable depuis 2010. Un mieux, mais pas une révolution.
Les médicaments génériques d’antirétroviraux (ARV) bouleversent depuis quelques années l’accès aux traitements contre le VIH, au Nord comme au Sud. Avec les génériques du Truvada®, la prophylaxie pré-exposition, la Prep, devient moins chère et c’est toute la prévention qui en bénéficie. Mais l’impact des ARV génériques déborde du simple champ du VIH, pour modifier en profondeur l’image des génériques qu’ont prescripteurs et patients.
Dans son rapport de juin 2019 la vénérable Cour des comptes se penche logiquement sur les économies que pourraient dégager de nouvelles prises en charge du VIH et de sa prévention.
L’histoire de la lutte contre le VIH/sida, en plus de 35 années, a permis de réécrire tout un pan de la médecine, de la recherche clinique, de l’éthique médicale, des soins palliatifs, de l’annonce des maladies chroniques ou mortelles, de la biologie moléculaire, de la santé sexuelle, de la relation soignants/soignés, etc. Il est possible que dans un même mouvement, la lutte contre le sida modifie en profondeur l’image des génériques qu’ont prescripteurs et patients.