Pénalisation de la transmission : la fin de la responsabilité partagée ?
Si la question de la criminalisation de la transmission du VIH reste un sujet difficile, ses partisans ne désarment pas. Et ce n’est pas l’un des moindres paradoxes de cette épidémie. Le VIH tend à devenir, grâce aux traitements antirétroviraux, une maladie au long cours, dans les pays riches mais aussi dans les pays en développement où l’on dénombre aujourd’hui plus de trois millions de malades traités. Qui aurait cru que cela s’accompagnerait d’une montée en puissance des législations qui font porter toute la responsabilité de l’épidémie par les séropositifs ?