Plateforme interassociative française pour une participation de la société civile dans les débats internationaux sur les politiques de drogues

Sans l’intégrer dans la délégation officielle, la MILDECA a soutenu la participation de la société civile française aux rencontres organisées par l’ONU à Vienne. Ce soutien a été le fruit de négociations sur plusieurs années. Désormais, une plateforme associative française sera consultée lors de chaque rencontre annuelle de la Commission des stupéfiants de Vienne.

Eric Fleutelot : «Comment va-t-on financer cet effort?»

Eric Fleutelot est Directeur général adjoint international de Sidaction. Il réagit pour Vih.org à la dernière déclaration de l’Onu concernant le VIH/sida, alors que l’association publie justement son rapport d’activité 2010 des Programmes Internationaux.

«Evidemment, il faut se réjouir de la déclaration politique sur le VIH-sida adoptée par l’Assemblée générale des Nations-Unies le 10 juin dernier. Cette déclaration est en progrès par rapport aux précédentes, en ce qu’elle mentionne plus précisément les populations les plus exposées au VIH et les plus discriminées, comme les usagers de drogue ou les hommes homosexuels. C’est une déclaration ambitieuse puisqu’elle réitère l’objectif de l’accès universel à la prévention, aux soins et aux traitements, avec cette fois une échéance fixée à 2015.

L’ONU et les stupéfiants: Mission impossible 2

La Commission des stupéfiants de l’ONU s’est tenue à Vienne (Autriche) les 11 et 12 mars. Elle avait la lourde tache de faire le bilan de dix années de politiques mondiales anti-drogues lancées par l’Assemblée générale des Nations unies en 1998, et d’impulser un nouveau plan d’action. L’ex-président de la Mildt et titulaire de la chaire d’addictologie de la Cnam, Didier Jayle, revient sur cette occasion manquée.