Sydney en route vers la fin du VIH/sida
Un quartier au centre de Sydney devient potentiellement la première localité au monde à atteindre l’objectif de l’ONU d’éliminer le VIH/sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030.
Un quartier au centre de Sydney devient potentiellement la première localité au monde à atteindre l’objectif de l’ONU d’éliminer le VIH/sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030.
Alors que grâce au progrès de la prévention de la transmission mère-enfant (PTME) l’incidence du VIH chez le nouveau-né diminue de façon conséquente, le nombre d’enfants exposés au VIH in-utero et non infectés (EENI) croit logiquement en parallèle de façon rapide.
À l’image de l’UNGASS 2016, le consensus international autour de la «guerre à la drogue» semble affaibli, même si le paradigme prohibitionniste reste le référentiel dominant. En France, la loi de 1970 continue de faire débat, bien que toutes les propositions de réforme, d’initiative parlementaire ou intragouvernementale, soient restées sans suite.
Vieillir avec le VIH… une notion inimaginable il y a quinze ans, qui est maintenant réelle mais pose néanmoins un ensemble de problèmes, de questions non résolues. Certaines d’entre elles sont inhérentes aux maladies liées au seul vieillissement du corps mais, dans le cas du VIH, l’effet de dizaines d’années d’action du virus sur l’organisme et l’absorption de multithérapies sur le long terme sont toujours mal connus.
C’était un rien spectaculaire cette Amérique qui recevait, en pleine période électorale, le monde entier de la lutte contre le sida dans la conférence AIDS 2012. Hors CROI, cette fois, mais avec les personnes atteintes (PLWA) qui avaient «droit», Obama oblige, au passage des frontières. L’occasion de mettre l’accent sur le déficit de la «cascade» américaine : dépistage-suivi-traitement ; essentiellement pour cause d’insuffisance de couverture sociale. Surtout comparé à la cascade française qui, en évaluant l’épidémie cachée en France, revisite la question du coût-efficacité des politiques de dépistage.