En amont du 1ᵉʳ décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, Santé publique France a communiqué, comme chaque année, les principaux chiffres concernant le VIH et les IST dans le pays. Des données importantes, qui soulignent de vraies avancées, mais qui nous permettent aussi de mieux comprendre pourquoi l’épidémie perdure en France et qui dessinent les réponses, politiques et sanitaires, à apporter pour espérer l’endiguer.
Près de 5500 personnes ont découvert leur séropositivité en France, en 2023, un chiffre en légère augmentation, mais qui reste en dessous du niveau de 2019.
L’International AIDS Society a salué dans un communiqué les mesures prises par Gilead pour élargir l’accès au lénacapavir, la prophylaxie pré-exposition injectable qui s’est révélée efficace à 100 % chez les femmes cisgenres. Le laboratoire accède là à la demande formulée en juillet dernier par l’Onusida et d’autres organisations, de rendre accessible son antirétroviral, qui s’avère très efficace en prévention.
Plusieurs revues bibliographiques se sont penchées à la fois sur l’exposition et sur les dynamiques de transmission du VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) originaires d’Afrique subsaharienne, en fonction de leurs partenaires.
Nathalie Bajos a été nommée à la présidence du Conseil national du sida et des hépatites virales, par décret du président de la République daté du 21 février 2024. Sa nomination intervient alors que les missions et la composition du CNS sont en cours de réorganisation afin d’étendre son champ aux questions liées à la santé sexuelle. La nouvelle présidente et Michel Celse, conseiller expert au sein du secrétariat général, ont accepté de faire le point sur le futur proche du Conseil.