Amsterdam : Choices, par Jason Farrell

Jason Farrell est à l’origine du premier programme d’échange de seringues à New York où il a vu les premiers gays s’injecter des méthamphétamines… Pionnier de la RdR communautaire, correspondant EMCDDA, il réside aux Pays-Bas depuis une quinzaine d’années et a imaginé des services pour répondre aux besoins des usagers de drogues, des gays, des migrants et des chemsexeurs.

Analyser la 3-MMC, une nécessité de RdRD et de veille sanitaire

L’association Analyse Ton Prod Île-de-France (ATPidf) qui analyse entre autres les produits consommés par les chemsexeurs en lien avec le Spot de Aides, constate que la 3-MMC contient… de moins en moins de 3-MMC ! Si l’apport de l’analyse de drogues à la réduction des risques est bien reconnu par certains usagers, reste à la rendre encore plus accessible aux chemsexeurs.

Les particularités du chemsex en addictologie

Benjamin Rolland, PU-PH au Service universitaire d’addictologie de Lyon (SUAL), assisté de Véronique Fonteille (SUAL), Fred Bladou (AIDES), Frédéric Buathier (CSAPA de la Croix-Rousse), et Isabelle Massonnat-Modolo (Service des maladies infectieuses des Hôpitaux civils de Lyon) décryptent les particularités du chemsex pour la prise en charge en addictologie.

Une autre perspective sur le chemsex est-elle possible ?

Élargir la focale sur le phénomène du chemsex, tel est l’objectif de cet article confié à Soel Real Molina et Gabriel Girard, chercheurs sur les questions de santé LGBTI+. Ce regard des sciences sociales permet d’envisager la diversité des défis associés au chemsex, pour élargir l’éventail des réponses possibles, individuelles, communautaires comme institutionnelles.