Coca! Une enquête dans les Andes

Frédéric Faux, journaliste, correspondant en Amérique latine pour le Figaro, a vécu six ans au Salvador, en Amérique centrale, avant de s’installer en Bolivie en 2012. Il est l’auteur de «Les Maras, gangs d’enfants. Violences urbaines en Amérique centrale» (Autrement, 2006), et le coréalisateur, avec Hugo Van Offel, de «Qui a tué Christian Poveda?», diffusé en avril 2012 sur Canal Plus.

Sous le calme apparent, des pratiques à risques

Sterenn Bohelay, éducatrice spécialisée de formation, a travaillé pendant dix ans pour le Centre Rimbaud, structure basée à Saint-étienne (département de la Loire). Elle a coordonné pendant plusieurs années une action sur le territoire rural du Montbrisonnais autour de trois axes: le déploiement d’une consultation jeune consommateur (CJC), des interventions d’un collectif sur les lieux festifs et des interventions dans les établissements scolaires (collèges et lycées). Aujourd’hui, Sterenn Bohelay est chef de service en zone urbaine en Île-de-France dans un CSAPA et un CAARUD. Elle revient, pour Swaps, sur son expérience dans le milieu rural. Propos recueillis par Aurélie Lazès-Charmetant (CEID/TREND Bordeaux).

Nord de la Meuse: l’épidémie d’héroïne ignorée

L’usage de drogues en milieu rural est apparu assez récemment dans le questionnement public plutôt marqué par le trafic et les consommations dans les milieux urbains. L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) lui a consacré une investigation spécifique en 2012-2014 à partir du dispositif TREND. L’espace rural tel qu’il a pu alors être analysé reflète de grandes diversités dans l’usage de drogues en fonction des régions, de leur histoire de peuplement et de migration, de leur développement économique, industriel et urbain.

Contraintes et tactiques dans le développement de l’accès à la réduction des risques en «milieu rural»: l’exemple des microstructures

Les acteurs associatifs tentent de répondre aux besoins des usagers de drogues des communes périurbaines et rurales restés dans l’ombre des politiques publiques en créant progressivement des microstructures au plus proche de leurs lieux de vie, mais elles font face à des réticences à la fois politiques et des usagers eux-mêmes. Comment se faire accepter et garantir la pérennité?