La prévention de la transmission mère-enfant en Afrique

La santé de la femme est la première priorité à prendre en compte dans la prise de décision pour l’initiation d’un traitement ARV pendant la grossesse. Toutefois, cette décision intègre également le bien-être du fœtus, l’âge gestationnel, et les effets secondaires possibles. Lorsqu’il est indiqué, le traitement ARV chez la femme enceinte réduit la mortalité et la morbidité maternelle, et constitue le moyen le plus efficace de prévenir la transmission mère enfant.

Démarrer un traitement ARV chez l’adolescent et l’adulte

Dans les pays africains, la décision de débuter les ARV (traitements antirétroviraux), chez l’adulte ou l’adolescent, se prend si possible en fonction d’une évaluation clinique et immunologique. En vue de l’élargissement rapide des programmes d’ARV et d’un accès universel à ce traitement, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) insiste sur l’utilisation des paramètres cliniques dans le processus de décision. L’OMS reconnaît que la connaissance du nombre de CD4 avant traitement et lors du suivi améliore la validité de l’utilisation du stade clinique pour décider de la mise sous TAR et pour le suivi. Toutefois, son absence ne doit pas retarder la mise sous traitement ARV d’un patient éligible cliniquement.

La classification clinique de la maladie VIH comprend 4 stades OMS. L’infection à VIH peut être asymptomatique (stade clinique OMS 1), modérée (stade clinique OMS 2), avancée (stade clinique OMS 3) ou sévère (stade clinique OMS 4).  Un certain nombre de manifestations cliniques sont décrites pour différencier  les différents stades. Quand la numération des CD4 n’est pas disponible, ces stades cliniques sont utilisés pour guider les décisions quant à la mise sous prophylaxie par le cotrimoxazole, à la mise sous ARV ou au changement de ARV. En général, il est recommandé de commencer les ARV aux stades 3 et 4.

La revue de presse du 12/05/09

France – La Direction générale de la santé réagit à son tour à l’avis rendu le 30 avril dernier par le Conseil national du sida (CNS). Le CNS «invite donc les pouvoirs publics à informer les personnes concernées sur l’intérêt d’un dépistage et d’un traitement précoce, dans le respect de leur autonomie, tout en reconnaissant que le traitement antirétroviral n’assure pas une protection maximale et que cette protection s’entend en complémentarité avec l’usage du préservatif».

HPV – Les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes qui sont infectés par le virus du papillome humain (VPH), également appelé HPV, ont beaucoup plus de risques d’être contaminés par le VIH que ceux qui ne sont pas infectés par le HPV. À lire dans la revue AIDS datée du 22 avril.

Traitements