La synthèse d’anticorps anti-VIH spécifiques est détectable à partir de 3 à 4 semaines après la primo-infection. L’instauration d’un traitement antirétroviral efficace peut empêcher, limiter ou retarder cette réponse anticorps par le contrôle de la réplication virale et la baisse des antigènes viraux circulants.
Vih.org était en direct du Séminaire de Recherche ANRS 2015, qui s’est tenu les 24 et 25 septembre 2015, à l’Institut Pasteur, Paris. Organisé régulièrement par l’ANRS dans le but de confronter les données de la recherche à celles de la pratique clinique, il délaisse en 2015 la recherche sur l’hépatite C pour se concentrer sur une actualité VIH brûlante. Celle de l’impact des traitements antirétroviraux universels et précoces sur la dynamique de l’épidémie.
Les avantages de la restauration immunitaire conférés par un traitement précoce à base d’antirétroviraux (ARV) débuté peu après l’infection sont perdus si le traitement est interrompu par la suite. C’est le message clé de cette nouvelle publication issue de la cohorte ANRS PRIMO qui a déjà beaucoup produit.
Eradiquer l’épidémie en combinant dépistage massif et traitement précoce ? Cette perspective réjouissante débattue à l’IAS 2011 organisée à Rome ne doit pas faire oublier l’enjeu du maintien des personnes séropositives dans les systèmes de soin. Plusieurs sessions présentaient la situation de pays à ressources limitées et proposaient des stratégies innovantes.