L’effet préventif du traitement antirétroviral (ARV) sur la transmission sexuelle du VIH a suscité un espoir sans précédent dans la lutte contre l’épidémie, particulièrement en Afrique subsaharienne. Des résultats récents ont également documenté des bénéfices individuels importants à une initiation très précoce du traitement. En conséquence, les recommandations internationales viennent d’être révisées en vue d’une initiation des ARV pour toutes les personnes séropositives, indépendamment du niveau de CD4.
Xavier Anglaret a réussi le challenge de présenter les trois grands essais de traitement précoce versus traitement différé en 9 minutes 30, à l’occasion du Séminaire 2015 de l’ANRS.
La synthèse d’anticorps anti-VIH spécifiques est détectable à partir de 3 à 4 semaines après la primo-infection. L’instauration d’un traitement antirétroviral efficace peut empêcher, limiter ou retarder cette réponse anticorps par le contrôle de la réplication virale et la baisse des antigènes viraux circulants.
Vih.org était en direct du Séminaire de Recherche ANRS 2015, qui s’est tenu les 24 et 25 septembre 2015, à l’Institut Pasteur, Paris. Organisé régulièrement par l’ANRS dans le but de confronter les données de la recherche à celles de la pratique clinique, il délaisse en 2015 la recherche sur l’hépatite C pour se concentrer sur une actualité VIH brûlante. Celle de l’impact des traitements antirétroviraux universels et précoces sur la dynamique de l’épidémie.
Les avantages de la restauration immunitaire conférés par un traitement précoce à base d’antirétroviraux (ARV) débuté peu après l’infection sont perdus si le traitement est interrompu par la suite. C’est le message clé de cette nouvelle publication issue de la cohorte ANRS PRIMO qui a déjà beaucoup produit.